Pour des raisons mexicaines, paternelles et techniques, l'Otis n'enfourche plus très souvent son canasson mais VeloTeamCisson c'est pas l'Otis: la preuve sous la plume de Nimbus.
'Prévue depuis longtemps, Narnja en parlait il y a un an, le VéloTeamCisson (3 de ces illustres représentants) s'était donné rendez-vous à 8h30 en bas du Coudon, histoire de rappeler que les petit braquets seront de rigueur.
Narnja avait convié au festin deux amis cyclistes Ann et Phil. Nimbus, le scribe du moment, avait choisi la solution de facilité en venant de son bord de mer, en automobile. Le temps semblait clément ( ce qui est relativement exceptionnel cette année) seul un vent d'est constant pouvait rendre la ballade plus difficile.
Le début prévoyait de nous amener jusqu'à Gémenos, assez loin de notre terrain de jeu habituel, en passant par le Col de Garde, le Beausset, le circuit du Castellet et Cuges les Pins. Il ne fallait donc pas trop s'enflammer car "c'est pas tout plat". Aux dires de Narnja dans le col de Garde l'allure ressemblait plus à un parcours de santé. Pour ma part, ça m'allait bien...
La descente jusqu'à Gémenos permettait de recharger les accus et nos trois "cyclistes de juillet" avaient fière allure. Le village de Gémenos, quoique pas bien grand, fut rapidement avalé tandis que le long du Parc de Saint Pons le pourcentage augmenta rapidement. "Tout à gauche" et nous voici partis pour un peu plus de 12 km d'ascension. Les premiers lacets sont assez durs mais une fois que le rythme est pris l'organisme s'adapte. Il ne faut toujours pas s'enflammer même si le bitume rend bien. Un petit replat après 3 km et les lacets s'enchaînent. Quelques cyclistes nous croisent en descendant de tout là haut (on devine le col ou ses environs à mi parcours). Nimbus aurait bien aimé croiser un"collègue" dans le même sens pour voir si sa "préparation passive" avait porté ses fruits. Hélas...
Après un petit bout de route façon col des Fourches, les 3 derniers kilomètres furent un vrai régal (une vue splendide sur le bas et sur la Bonne Mère). Pour les statistiques, 43 minutes d'ascension cadence de pédalage moyenne de 65 tr/min et un palpitant autour des 175. Arrivés tous en haut, Narnja immortalisa le moment par une petite pose photos. Quelques gorgées de potion magique après, nous voici partis dans la descente sans grand intérêt. Ensuite, on tourne à droite direction le Plan d'Aups, une petite côte face au vent qui s'est établi notablement. Il va être notre compagnon jusqu'à Méounes. Nos organismes déjà entamés commencent à donner des signes de faiblesse. Béton m'avoua dans cette succession de montées en direction de Mazaugues qu'il était un peu cuit. Dans cette partie peu favorable le train resta autour des 27 km/h (sauf quand ça monte). Après le raidillon de Mazaugues, La Roquebrussanne fut rapidement atteinte puis Méounes, où le vent moins perturbant sembla redonner des couleurs à Béton. Narnja restait dans les roues et s'accrochait car quelques 800 km dans la semaine lui pesaient dans les jambes. La descente jusqu'aux Solliès sous l'impulsion d'un Béton, sentant l'écurie, fut "rapide".
Pour les 10 derniers kilomètres, le groupe s'est rapproché de Narnja qui n'en pouvait plus et ce dernier épisode traduit bien l'état d'esprit de cette sortie.
Ainsi quelques 130 km et 5h15 de selle (ca fait mal au ....)
Biz
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