Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 juillet 2006 6 29 /07 /juillet /2006 15:45

Cette année l'hiver varois n'en finit plus. Les nordistes (après Aix) sourient quand nous prononçons le nom de la saison froide. Normal mais nous,  quand des -5°C agressent nos bouts de gands (de glands parfois) presque tous les matins pendant trois semaines, nous en venons à perdre notre calme et à engatser tous les saints histoire de leur rappeler leur boulot. Malgré le blizzard, les ours qui rodent et les meutes de loups, nous enfournons nos baille-queues et rejoignons notre terrain de jeux: Les Borrels. Christian a tronçonné son vélo au chalumeau depuis Cuers et les filles se réservent pour l'oreiller. Yannick lui s'est attelé comme une mule, à sa bétonnière pour deux ans et a mis son Commençal en vente. Pas toujours évident de concilier tout le pastis du quotidien.

http://membres.lycos.fr/saimmoi/Borrels.htm

 Les meilleures pêches du monde poussent dans cet eden.

'Tu comprends le coup, après je t'explique...' brave Elie. Là-bas, comme lors de l'escalade vers le volcan qui règne sur La Réunion,  les panneaux indiquent '1er Borrels', '2°Borrels' comme çà jusqu'à 77. Nous, nous varions les plaisirs en démarrant soit par la piste du Viet dans la vallée de Sauvebonne, soit par celle de Chamadoux dans cette même vallée à droite en roulant vers Pierrefeu soit plus fréquemment par le Crapa des Borrels et la piste de la Besse des Comtes de Pierreeu sûrement..

Cette dernière solution présente l'avantage de faire chauffer les diesels avant de pousser à gauche: pour les vieux fusibles, gros intérêt! Pas trop besoin de carte, enfin pas nécessaire de la sortir tous les 10m car une fois sur la crête, la mer, les iles d'Or et en hiver pas de brume pour les planquer: La Medde se pointe juste là devant ta roue, tout ce panorama donc guide même le nouveau venu. Les possibilités sont multiples mais là les chances de bonheur frôlent le 100%. Pourquoi gari? Pistes pour l'échauffement, la récup ou la griserie d'une descente peins pots, drailles à sangliers au milieu du thym et des genêts du printemps. Passages techniques sur les caillasses comme dans cette calade plein nord partant de la citerne, franchissements de ruisseaux souvent secs mais parfois meutriers, sous-bois humides voire froids. Du crapa, possible de rejoindre Collobrière et plus loin encore sans pratiquement jamais poser les roues sur du goudron. Céder à la tentation d'une amorce de sentiers même si parfois un rebrousse poils s'impose, un bon plan pour une immersion dans la nature.

Quand les jambes, les bras et le reste retrouvent de la niaque, c'est que l'heure de la Piste des Sangliers de la Maurin des Maures a sonné. Nous, chaque année, nous nous y collons et le plaisir reste intact même si nous familiarisons presque avec chaque arbre, même si nous n'optons pas forcément tous pour la même boucle. Des tronçons communs permettent à Pierrot, Lionel et Philippe de se fracasser sur le 50 km et à moi d'accompagner mon pitchoun sur le 20 km tout en se retrouvant de temps en temps au détour d'un chemin.

 Petit déj, anchoîade, rosé...et surtout que de gentillesse de la part de tous ces bénévoles qui se les gèlent parfois pour nous!

Va voir un coup gonze,

http://lapistedessangliers.com/

http://www.la-maurin-des-maures.com/

Partager cet article
Repost0

commentaires